dimanche 14 novembre 2010

Le vampire communiste

Depuis sa transformation en octobre dernier en "petit vampire", JB est entouré par ses nouveaux corelegionnaires. Non qu'il soit en plus atteint de troubles obsessionnels (quoique…), mais il constate la présence partout dans son entourage de vampires.

Déjà, quelques jours avant la stupide fête de Halloween, JB allait voir Wir sind die Nacht, un film sur quatre femmes vampires dont ce blog tatoué et fumeur avait longuement parlé ici. Et on revoit une image de la renversante Nina Hoss, actrice du film et accessoirement nouvelle icône de JB (qui va la retrouver en décembre prochain au Deutsches Theater):


Pas plus tard que cette semaine, JB rentrait tardivement dans son palais socialiste, donc en pleine nuit, donc au moment où sortent les vampires, lorsqu'il croisait une affiche que son regard acéré ne manquait pas de repérer, telle une invite et un clin d'œil à profiter de sa nouvelle vie:

© icke

Entre-temps, JB avait entamé la lecture d'un roman norvégien pour adolescents, Le garçon qui détestait décembre, d'Yngve Frøyen, dont on peut lire un extrait sur le site de l'auteur et qui a tout à fait enchanté un JB peu habitué à lire ces genre d'histoires. Il y est question d'un vampire, Dinescu, un Roumain, avec cette explication que JB trouve définitivement hilarante et au vu de laquelle il se révèle que ledit vampire avait la belle vie en Roumanie: il était respecté et craint à la fois. Jusqu'à… l'arrivée des communistes! Pour ceux-ci, les vampires-machin, ça leur passait mais alors carrément au-dessus. C'est qu'il fallait atteindre les objectifs du plan quinquennal — et notre Dinescu de devoir se réfugier en Amérique du Sud. Ha ha ha!
On regarde l'impeccable vidéo réalisée à l'occasion de la sortie du roman tout aussi impeccable:




Enfin, hier, JB regarde quelles pièces sont jouées à Leipzig: il aimerait bien retourner là-bas, profiter de sa présence pour aller au théâtre, et s'il peut coupler ça avec une soirée ska au McCormack's Ballroom, ce serait impeccable. Or il découvre qu'une pièce du Russe Viktor Pélévine est jouée en ce moment, Le cinquième empire, où il est question de… vampires!!! Le jeune Roma répond à une petite annonce qui lui promet monts et merveilles, à la condition de devenir un vampire. Et JB de voir aussi la fabuleuse photo ci-dessous, prise lors de la mise en scène par Mareike Mikat:



Enfin quand même… JB: un vampire communiste dans son palais socialiste. Hö!

Aucun commentaire: