lundi 30 août 2010

my girl, my gay, my guy

C'est complètement absurde, mes petits amis.
JB se réveille à deux heures, puis à trois, puis à trois trente, et à chaque fois il se dit: Non, pas déjà, faudrait pas exagérer. Quand à trois quarante-cinq, il se fait encore la réflexion, et comme il déteste se répéter, n'y tenant plus, il se lève. Dehors, il pleut. Mais vraiment. À seau, à verse. Et puis il fait noir. Forcément, vu l'heure. C'est ridicule. Et, cerise sur le gâteau, JB a dans la tête un morceau des Gaylads, My Jamaican Girl, qui est un bon morceau, c'est pas ça, mais pourquoi lui? JB comprendrait s'il entendait dans son cerveau My Jamaican Guy, mais My Jamaican Girl?! On l'écoute d'abord.



Bon, JB a tout compris grâce aux synapses, aux neurons et aux circonvolutions de son petit cerveau bouillonnant dès le matin. En fait, My Jamaican Girl est une chanson qui fait diversion. Parce que, par qui c'est chanté? Par les Gaylads. Et dans Gaylads, y a quoi comme mot? Mais siii! Lad, bien sûr. Qui est un synonyme de guy. Qui nous emmène vers My Jamaican Guy. Compris? (Parce que l'autre mot, gay, JB n'a jamais compris ce qu'il pouvait bien vouloir dire.) Ça donne: my girl, my gay, my guy. Hé hé. C'est que ça réfléchit sec (et mouillé en l'occurrence aussi) dans le cerveau de JB.
Allez, on écoute Miss Grace Jones.
Et une bonne journée à tou(te)s, hein.

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