lundi 26 juillet 2010

Kämpft/Battez-vous

Und nicht einmal hat der olle, ranzige Rotgardist, alias der JB, wieder und wieder über seinen genauso ollen und ranzigen Sozialismus geschrieben, dass der gute M. ihm Der Rote Wedding als mp3 schickt, in einer Version, die der JB (Schande!) nicht kannte:

Et à peine le vieux coco rance qu'est JB a-t-il encore et encore écrit au sujet de son tout aussi vieux et tout aussi rance socialisme que le toujours aussi généreux M. lui envoie en mp3 Der rote Wedding dans une version que JB ne connaissait pas (honte éternelle sur lui!):



JB aime aussi beaucoup la version oï par Commandantes qu'il avait vus en concert avec son désormais bon ami F, alors que F et JB étaient à l'époque plus que bons amis (mais c'est une autre histoire!). Apropos: bonjour, F!
Der JB mag auch gerne die Oi-Version von Commandantes, die er mit seinem guten Freund F damals gesehen hat, als die beiden mehr als gute Freunde waren (aber das ist eine ganz andere Geschichte!). Übrigens, guten Tag der Herr F!



Und was auch interessant ist, ist zwei Plakate zu vergleichen. Erstmal die Wahlplakate für Ernst Thälmann (noch ein Held von dem JB), die man in der ersten Video gesehen hat, und die Plakate von Commandantes, die der JB auch als T-Shirt hat (und sogar zwei davon: in rot und in schwarz). Kämpft gegen Hunger und Krieg, proklamierte JBs Ernst. Kämpft (mit uns) für Brot und Freiheit, fordern Commandantes auf. Und nicht nur das, aber die Parolen sind, wie man es sieht, mit der gleichen Font geschöpft.

Et, ce qui est également intéressant, c'est de comparer les deux posters. D'abord l'affiche électorale d'Ernst Thälmann (encore un héros de JB), qu'on a pu voir dans la première vidéo, et celle de Commandants que JB a en tee-shirt (et dans les deux versions, tant en rouge qu'en noir). Battez-vous contre la faim et la guerre, proclamait le Ernst de JB. Battez-vous (avec nous) pour le pain et la liberté, exhortent Commandantes. De plus, comme on le voit, les slogans sont composés avec la même typo.



© icke

Mais revenons à Der rote Wedding.
Wedding est un quartier de Berlin, situé au nord de la ville, un quartier aujourd'hui assez défavorisé et qui, pendant l'entre-deux-guerres, était un quartier communiste. Autrement dit: Wedding la Rouge, comme le titre la chanson. Laquelle renvoie d'abord à un mouvement ouvrier d'agit-prop de 1929 ainsi qu'aux combats de rue qui se sont déroulés entre le 1er et le 3 mai et qui ont vu la police exécuter 32 ouvriers. "Berlin restera rouge!" rappellent les paroles. Quant à la chanson, composée par Hanns Eisler, elle a été écrite par Erich Weinert contre lequel il sera en 1931 intenté un procès, justement à cause de ce chant ouvrier et révolutionnaire que, après la guerre, Ernst Busch rendra célèbre.

On ne saurait boucler cette boucle politique et artistique sans revoir ledit Ernst Busch dans l'adaptation réalisée par G.W. Pabst, également en 1931, de L'Opéra de quat'sous, une autre œuvre fétiche de JB écrite par Bertolt Brecht et composée par Kurt Weill où Ernst Busch chante La Complainte de Mackie (oui, décidément JB a bien l'impression qu'il a réuni dans ce post pas mal de ses héros de la chose et de l'art politiques du monde germanophone - il ne manque que John Heartfield et la galerie est quasi complète).

Dieses politisches und künstlerisches Kreis wäre nicht vollkommen abgeschlossen ohne Die Moritat von Mackie Messer, die Ernst Busch in der Dreigroschenoper gesungen hat, eine auch in 1931 von W.G. Pabst gedrehte Adaptation von einem anderen Fetisch- und Lieblingswerk des JBs, das, wie alle es wissen (müssen), von Bertolt Brecht geschrieben und Kurt Weill komponiert wurde (ja, in der Tat, es scheint dem JB, dass er in diesem Post alle seine Helde der politischen und künstlerischen Sache von der deutschsprächigen Welt gesammelt hat - es fehlt nur John Heartfield und die Gallerie ist quasikomplett).

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