jeudi 17 juin 2010

WM/Mondial (7): Føroyar rulez!

Et c'est reparti pour une nouvelle journée de foot…
Und los geht's wieder für einen neuen Fussballtag…

Heute kämpft Frankreich gegen Mexico. Franzenland, hö hö hö… Gallas, hö hö hö… Malouda, hö hö hö… Anelka, hö hö hö… Es sollte nur fehlen, dass Ribéry sich (wieder) verletzt und dann gewinnt beim letzten Spiel Südafrika 8-1 gegen die Frangst.
Aujourd'hui, la France rencontre le Mexique. La Rance, hö hö hö… Gallas, hö hö hö… Malouda, hö hö hö… Anelka, hö hö hö… Il manquerait plus que Ribéry se blesse (encore) et, hop, emballé c'est pesé, au prochain match les Sudafs aplatissent la Rance par un score de 8-1.

Rien que pour ça, la Rance n'aurait jamais dû être qualifiée (on se demande d'ailleurs comment elle y est arrivée mais bref), elle qui est infichue d'aplatir les îles Féroé (score en août 2009: 1-0 - re: hö hö hö!). Et donc, rien que pour ça, ce sont… ce sont… ouiii! Ce sont les Féroé qui auraient dû rencontrer le Mexique ce soir.
Ausgrechnet und vielleicht nur deswegen hätte Franzenland nie qualifiziert werden sollen (man fragt sich, wie sie das überhaupt geschafft hat), seitdem sie unfähig ist die Färöer Inseln zu zerchlagen (Endspiel in August 2009: 1-0 - wieder: hö hö hö!). Also, ausgerechnet deswegen hätten die… die… jaaa! Die Färöer Inseln hätten heute Abend gegen Mexico spielen sollen.

Das (fast von Dänemark unabhängige) Land hat ein Megasiegwaffen, wenn es Heimspiel gibt: das Wetter. Wind und Nebel. Aber überhaupt Nebel. Die Franzenländer haben es zweimal erlebt. In 2004 gab es soviel Nebel, dass sie nicht wieder zurückfliegen könnten (sie hatten auch geglaubt, diese Angeber, dass sie mit einem Privatjet fliegen könnten, aber anscheinend gab es die Kohle nicht mehr - hö hö hö!). In 2007 wurde das Spiel beinahe annulliert, denn die Maschine nur ein Paar Stunden vor dem Anfang landen könnte (hö hö hö!).
Le pays (presque indépendant du Danemark) possède une super arme de victoire quand les joueurs reçoivent: le temps. Le brouillard et le vent. Mais surtout le brouillard. Les (f)Rançais en ont déjà souffert atrocement dans le passé. En 2004, l'avion des Bleus avait été bloqué au retour (et ils avaient cru pouvoir louer un jet privé mais n'avaient visiblement pas assez de sous pour se le payer - hö hö hö). Et en 2007 l'appareil n'avait pu atterrir que quatre heures avant la rencontre qui avait donc failli être annulée - hö hö hö.

On regarde ci-dessous le résultat climatique lors d'un match opposant les Féroé à la République tchèque. C'est tor-dant! Non seulement on voit rien de ce qui se passe, mais alors rien, mais en plus les Féroyens font tout ce qu'ils peuvent pour être méchants comme la gale, et rien que pour ça on les adore! Genre: ah vous voulez venir jouer chez nous, OK; ah vous croyez qu'on est des gros nullos (et de fait puisqu'ils sont 163e au classement mondial), ben vous allez déguster. Ça commence à la 2e minute.
Man schaut sich hierunten das klimatische Ergebnis in einem Spiel zwischen den Färöer und Tschechien an. Das ist einfach t-o-l-l! Also nicht nur sieht man absolut nichts, ich wiederhole: nichts, von dem Spiel, aber die Färöern bemühen sich dazu, so viel böse wie die Pest wie möglich zu sein. Und nur deshalb lieben wir sie. Nach dem Motto: aha, ihr wolltet bei uns spielen, OK; aha, ihr glaubtet wir seien Nullen (tatsächlich: 163. in der Fussballweltanordung), OK, bitte leidet ihr jetzt schön. Es fängt so bei der 2. Minute an:



J'adooore!
Ge-nial!

Megafäröerwaffen #2, und ich habe es schon mal gesagt: ihre Streitlustigkeit. Bitte schön hierunten. Es wird geblutet!
Mega arme féroyenne #2, je l'ai dit: ils cherchent la castagne. Regardez en-dessous, ça va saigner!



Ah vous n'avez rien compris? C'est normal. Le féroyen est proprement im-bi-table. Même pour moi, à part quelques mots, ça reste un mystère. Et en plus, ils ont pris tout ce qu'il y a de plus moche et de plus imprononçable dans toutes les langues scandinaves. Du danois, le fameux stød (ce coup de glotte qu'on a aussi en arabe) auquel s'ajoute le son [ð] (= comme dans le mot anglais the] qui donnent tous deux l'impression de parler avec une patate chaude dans la bouche. De l'islandais, la pré-aspiration et l'accent tonique qui pour leur part donnent l'impression qu'on va étouffer à chaque prononciation de consonne. Du norvégien le désarmant R rétroflexe, que ce soit une, hö hö hö, occlusive rétroflexe voisée ou une, hö hö hö, spirante latérale rétroflexe voisée, mais qui toutes deux donnent à cette unique consonne de faux airs yankees hyper traîtres. Si on ajoute à cela l'impression que les Féroyens parlent avec un chewing-gum dans la bouche (la fameuse consonne rétroflexe), on a grosso modo la saveur gustative du féroyen. Allez, on s'entraîne avec la leçon ci-dessous:

Ach so? Ihr habt nichts verstanden? Das ist aber ganz normal. Färöisch ist einfach unverständlich. Selbst für mich verbleibt es, mit der Ausnahme von ein Paar Wörter, ein Geheimnis. Und nicht nur das: sie haben von den anderen skandinavischen Sprachen alle Lauten importiert, die am hässlichsten und am unaussprächbaresten sind. Aus dem Dänischen das sogenannte stød (dieser Glottalstop, der auch auf Arabisch existiert) und diesen [ð]-Konsonant (= wie im Englischen the], die beide zusammen den Eindruck geben, dass man mit einen heissen Kartoffel im Mund redet. Aus dem Isländischen diese präaspirierten Lauten und den tonischen Akzent, die den Eindruck geben, dass man beim Aussprechen jedes einzelnen Konsonantes fast erstickt. Aus dem Norwegischen diesen gruseligen R Retroflex, sei es, hö hö hö, ein stimmloser retroflexer Frikativ oder, hö hö hö, ein stimmhafter lateraler retroflexer Approximant, die aber beiden dein falschen und heuchlerischen Eindruck geben, dass es sich um einen ami R handelt, wenn es gar nicht der Fall ist. Wenn man noch dazu hinfügt, dass man den Eindruck hat, dass man beim Färöisch mit einem Kaugummi im Mund reden zu müssen (der sogenannte Retroflex), dann hat man am Ende eine grobe aber gute Idee, wie es sich fühlt. Deswegen trainiert man sofort mit dem kleinen untenstehenden Sprachkurs:



Nein, die Färöer Inseln müssen die WM 2010 gewinnen wegen… wegen… der Schafe. Genau! Das färöische Wort für Färöer heisst übrigens Føroyar, also die Inseln (= oyar) der Schafe (før) und es gibt dieser kössstliche Rezept für Silvester das sogenannte skjerpikjøt (von kjøt= Fleisch). Worum geht es? Man hängt Schaffleisch zum trocknen in… einem Jahr. Und dan isst man es. Lekkkkkkkkkkkkkkka!
Non, les îles Féroé doivent remporter la Coupe du Monde 2010 à cause de… de… des moutons, pardi! Exactement! Car le terme féroyen pour Féroé se dit en fait Føroyar, c'est-à-dire les îles (= oyar) aux moutons (= før). Et il y a ce plat dé-li-cieux répondant au doux nom de skjerpikjøt qui est le nec plus ultre question nourriture et qu'on déguste pour la Saint-Sylvestre. De quoi s'agit-il? De mouton mis à sécher pendant… un an! Miaaaaaaaaaaaam!



Allez, on se quitte sur une chanson de foot féroyenne, intitulée Reytt og Blátt og Hvítt (Rouge, Bleu, Blanc), les couleurs nationales) et composée à notre plus grande joie après la victoire des îles Féroé sur l'Autriche (en Autriche!) pour les éliminatoires pour l'Euro 1992, un morceau qui va désormais passer en boucle sur tous nos mange-disques.
Man nimmt Abschied mit einem färöischen Fusballlied, mit Name Reytt og Blátt og Hvítt (Rot, Blau, Weiss), die nationalen Farben), das für unseren grössten Vergnügen komponiert wurde nach dem Sieg von Färöer über Österreich (in Österreich!) für die Qualifizierungen der EM-1992, und das ab jetzt in loop bei allen von uns spielen wird.




Und nicht vergessen/Et n'oubliez pas:

Føroyar rulez!

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