dimanche 7 mars 2010

Nous nous lions

Je traduis, Ketil, toujours - en écoutant la Marche funèbre pour un canari de Vittorio Rieti:
Mais bon, ainsi va la vie. Nous rencontrons des gens, nous nous attachons à eux, nous nous lions à eux de peur de passer à côté de quelque chose. Mais c’est peut-être justement en faisant ça qu’on passe à côté de quelque chose. Quelque chose d’autre. Qui aurait pu être plus juste pour nous.

© Ketil Bjørnstad, pour la version originale, H. Aschehoug & Co (W. Nygaard), 2007
© Jean-Baptiste Coursaud pour l'édition française, Éditions Jean-Claude Lattès, 2010

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