lundi 15 mars 2010

Les mots de l'utopie

Grâce à M., nous ressortons des vieux tiroirs musicaux… Mama Béa.
On arrête de rire là-bas, au fond. C'est trèèès bien, Mama Béa. M. dit chastement "vintage", d'autres lanceront : "baba cool" - so what?
M. m'a envoyé la chanson Les Mots, hélas introuvable sur Internet avec cette phrase à la fois si juste et si généreuse: "Pour un traducteur c'est plutôt adéquat, non?". De fait. Mais pas seulement pour les traducteurs: c'est adéquat pour nous tous. Donc j'en profite pour citer l'auteure - et on s'en tape de trouver les paroles pleines de cette utopie propre aux années 70 (après tout, on n'a pas besoin d'utopie, peut-être?):
"Y a des mots ronflants qui font trop de bruit / Y a des mots marrants qui ne font rire personne / Y a des mots légers durs comme des pierres / Y a des mots sympas qu'on n'écoute pas" (…)


Bon. Maintenant qu'on a toujours notre veste en peau de mouton sur le dos qui sent justement un peu trop fort le fromage de brebis, la bouse et l'étable, on peut écouter une autre chanson de Mama Béa et, 32 ans après, on se rend compte avec stupeur que rien n'a changé, ou presque:




Après Mama Béa, donc, et après Colette Magny, c'est promis, la prochaine fois on écoute Catherine Ribeiro. Eh ouais!

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